Après des études de droit et de sciences politiques, spécialisé en management et sociologie, j’ai géré un service de 15 personnes au sein d’une grande collectivité avec un budget de 20 millions d’euros annuel.
C’était mon premier poste à la fin de mes études et le début de nombreux défis à relever. J’ai dû participer au recrutement de six personnes et crée une nouvelle cellule au sein de l’entité que je gérais. Ce furent à la fois les moments les plus stressants et les plus épanouissants de cette période. La découverte de la gestion d'un groupe humain et la mise en pratique des théories apprises auparavant.
La crise de 2008 mit fin à mon contrat et j’ai commencé une période sans activité professionnelle, une traversée du désert comme je l’appelle, car elle fut à la fois éprouvante et riche en termes de découverte personnelle et humaine. Je me suis remis en question très régulièrement et découvert de nouveaux modes de pensées.
En plus de la recherche d’emploi, j'ai travaillé partiellement en centre pénitentiaire. Avec le recul, je pense que c’est là que j’ai réellement pris conscience qu’il existait différents mondes juste à côté de nous (je le savais, mais je n’avais jamais vécu l’expérience). J’étais déjà curieux de l’humain pendant mes études, je l’étais encore plus après ce constat.
Par la suite, j’ai repris une activité dans le secteur de la fiscalité d’entreprise et aborde le monde de l’entrepreneuriat. Nouveau départ dans un domaine que je découvre avec un environnement qui m’est totalement inconnu à l’époque et un déménagement en prime.
Même si ce n’est pas mon domaine de prédilection, la période m’impose ce choix. La découverte m’attirant, je me forme régulièrement, j’évolue dans mon domaine et j’apprends la fiscalité bien entendu, mais aussi comment évoluent les entrepreneurs que je rencontre. Pendant une dizaine d’années c'est mon quotidien, mais il me manque tout de même quelque chose (j’aurais bien voulu rencontrer un coach à l’époque, j’aurais gagné du temps).
Sans le savoir, j'agissais déjà comme coach avec certains entrepreneurs. Mais sans enseignement, il me manquait la technique. Une fois les renseignements pris et après une bonne dose de réflexion, je me suis lancé. J’ai décidé de me former au métier de coach en suivant un enseignement de niveau PCC dans une école à Bruxelles reconnue par I.C.F.
Ensuite, j'ai mis à profit mes compétences acquises et mes aptitudes naturelles pour ce métier au service des dirigeants et des entreprises.
Pascal PAYEN EI
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